La Salers
transhume tous les ans
Le
Cantal, département situé entièrement en zone de montagne, est un pays d’herbe.
Le domaine pastoral d’altitude, " les estives ", recouvrent 58 000 ha. Ainsi, de nombreuses exploitations pratiquent la transhumance de leur
cheptel bovin, notamment celles qui possèdent des élevages
allaitants.
Les
estives sont une réserve considérable d’herbe grasse et riche ce qui permet de récolter le foin nécessaire pour l'hiver dans les pâturages de la plaine.
D'autre part, a présence des animaux sur ,les terres en altitude évite la progression de la friche.
Autrefois, les troupeaux quittaient la vallée à pied et restaient dans les estives de la Saint-Urbain (25 mai) à la Saint Géraud (14 octobre).
Fut une période où le train les acheminait au plus près de leur territoire d'été.
De nos jours, les bovins quittent la vallée, certains à pied, mais la plupart en camion, durant la dernière quinzaine de mai. Ils ne redescendent qu'en octobre, sauf les veaux que l'on vend plus tôt, fin août, ou septembre.
La
Salers, emblème de l’estive cantalienne
95 %
des estives sont occupées par des bovins, et la Salers est la principale race
présente. (On rencontre également les belles Aubrac )
L’utilisation de ces pâturages
d’altitude a permis à la race, au fil du temps, de développer ses qualités d’adaptation et de résistance
qu’on lui connaît aujourd’hui.
Les
bovins à l’estive sont principalement allaitant.
Autrefois, dans les burons de montagne, on fabriquait le fromage, le Cantal, pendant tout l'été, dans les burons de montagne.
Aujourd'hui, il reste très peu d'exploitants qui font perdurer cette tradition. Et certains d'entre eux pratiquent encore les deux traites quotidiennes à la main.
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